J'haguis l'hiver, maudite hiver!
Ça fait déjà quelques jours que les crottes de Buck sont très faciles à ramasser. Elles sont gelés dures!
Ce matin, en plus d'être gelés, elles sont faciles à repérer. Le sol est d'une blancheur immaculée. Une vingtaine de centimètres de neige est tombée durant la nuit. Le ciel est encore gris et quelques flocons s'ajoutent encore à ceux déjà déposés sur le sol.
Cette neige qui rend les enfants si joyeux me décourage au plus haut point. Je n'aime pas vraiment l'hiver. Pour moi, l'hiver... ce n'est qu'une longue série d'inconvénients que n'accompagne à peu près aucun avantage. Juste ce matin, j'ai du déneiger les galeries, l'enclos de Buck, la porte du chenil, les autos...
Bref, avant même de prendre une gorgée de café, il s'était écoulé 45 minutes. Et ce matin, je n'ai pas à me rendre à l'usine parce que c'est jour de congé. Je pouvais donc "relaxer". Si ça avait été jour de travail, j'aurai du me lever à 4:30 pour réaliser ces "travaux" avant de me rendre à l'usine pour 7:00 hres.
La neige, ce n'est pas comme la pelouse. On doit l'enlever au moment où elle tombe. On peut pas dire: "Je vais attendre en fin de semaine. La pelouse, elle peut bien pousser un peu plus, ça ne change pas grand chose. Mais la neige, elle, peut nous garder prisonnier.
Effectivement, ceux qui aiment les sports d'hiver sont heureux. Mais moi, après les corvées imposées par dame nature, j'ai pas le goût, ni l'énergie, de "jouer dans la neige".
Dans un mois, ce sera Noël. Dans 4 mois, ce sera le retour du printemps, merveilleux printemps...
Je suis un peu découragé d'affronter ces jours à venir. Mais si on veut que l'hiver finisse, il faut bien qu'il commence. Le problème, c'est qu'il ne finira pas plus tôt simplement parce qu'il commence plus tôt. C'est dommage.